Sommaire
Ce texte est construit en double regard : une personne directement concernée par les violences racistes perpétrées par les personnes blanches et une personne blanche donc en position de domination.
L’envie d’écrire ce texte est née à la suite du festival Les Résistantes qui a eu lieu en août 2025. A la fin du festival des personnes racisées ont pris la paroles pour dénoncer les comportements racistes qui ont eu lieu durant le festival et qui ont été produits par les personnes participantes, bénévoles, mais aussi organisatrices du festival (voir l’article de Reporterre et celui, plus détaillé de Vert le média).
Les Résistantes est un festival issu du mouvement écologiste qui portait plusieurs thématiques de conférences, discussions et ateliers : écologie, luttes sociales, luttes lgbt et queer, luttes féministe, mais aussi luttes antiracistes. Il se positionne alors comme festival qui porte des thématique anti-oppressives. Malgré cela, sa clôture s’est accompagnée de témoignages de personnes racisées dénonçant des biais et des violences. S’en est suivi un communiqué public de la part de l’orga des Résistantes.
On a pas assisté à cette clôture, mais on était au festival où déjà nous avions soulevé le fait que les personnes racisées étaient peu présentes (hormis dans les traducteurices et intervenant.es sur les questions d’antiracisme et décoloniales) mais aussi qu’une certaine homogénéité du public se dessinée (personnes blanches, issues des luttes écologiques et potentiellement avec des niveaux d’études assez élevés). Ce n’est pas une fin en soi mais c’était un constat. Ce qui s’est passé par la suite, qui a été longuement décrit via les articles cités plus haut mais aussi par les enquêtes sur le racisme dans les milieux écologistes de Rémi-Kenzo Pagès (Enquête volet 1 et volet 2) de l’Ajar et le témoignage de Lilith du COAADEP, nous ont interpellé et ont a eu envie d’en dire quelque chose.
Aux personnes blanches qui me font toutes violence.
La société blanche européenne dans laquelle ont vie est indéniablement raciste. Vous avez grandi en tant que personne blanche, dans une société structurellement fondée et hiérarchisée sous le prisme de la domination des personnes blanches sur les personne racisées. Que vous le vouliez ou non, que vous vous rendiez compte ou non, cesser d’invisibiliser nos luttes et nos vécus serait nécessairement sortir de votre zone de confort (et de vos habitudes).
Si vous ne vous en rendez pas compte, c’est que vous ne vous êtes jamais intéressé.es à la question de la place que vous prenez et des mécanismes que vous avez intériorisé.
Ce qui frappe au Résistantes, en plus de la violence raciste explicite, et plus globalement dans nos milieux, c’est la prégnance de cette invisibilisation. Invisibilisation qui est le continuum de la pensée blanche (néo)coloniale et fait partie intégrante des mécanismes de la blanchité [1]. Cette invisibilisation est indissociable d’un manque (ou d’une absence) d’intérêt pour VOTRE histoire de dominant et NOS VÉCUS de cette histoire. Ainsi que les répercutions qu’elle a encore aujourd’hui.
Pourtant, depuis déjà pas mal de temps, les milieux de gauche, mainstreams progressistes, intellectuels ou radicaux, se sont saisis du terme d’intersectionnalité. La notion d’intersectionnalité se définit par une rencontre d’oppressions simultanées. Pour faire une équation simple : lorsque l’on vit du racisme et de la misogynie, on vie de la misogynie noir / misogynoir. (remplacez ces deux oppressions par n’importe qu’elles autres, ça marche aussi). C’est une oppression spécifique qui naît au croisement de plusieurs oppressions. C’est donc avant tout une situation vraiment merdique, une violence particulière. Avoir une approche intersectionnelle c’est porter un regard attentionné sur cette dynamique et lutter en fonction de cette réalité. Et bien trop souvent, j’ai pu entendre des personnes blanches se revendiquer d’une approche intersectionnelle et ça me pose un problème. Déjà, parce que souvent, cette revendication s’accompagne d’une tokenisation importante des personnes racisé.es (quand l’enjeu est celui du racisme). Le token, c’est mettre en avant une personne minorisée comme faire valoir d’inclusivité, pour éviter de se voir reprocher des biais voir justement, de se targuer d’être des alié.es. C’est la carte joker, le fameux « j’ai un.e ami.es noir.e » (remplacé ami.e noir par n’importe quel ami.e vivant de la violence systémique) des milieux institutionnels, autant gouvernementaux qu’associatifs et ça fonctionne aussi dans nos groupes et collectifs militants. Nommer des chapiteaux avec des noms de personnes célèbres racisées ne font pas de vous ni des allié.es, ni des antiracistes. C’est juste de la tokenisation. (#LesRésistantes).
On le criera autant qu’il le faudra : l’antiracisme dont vous êtes capables s’évalue à la hauteur des actes concrets que vous mettez en place pour lutter contre le racisme.
Et en vrai, ce qui est dur là-dedans (parce que personnellement je n’attends rien de organismes gouvernementaux, institutionnels ou associatifs) c’est que se soit vous mes ami.e.x blanch.es qui perpétuaient ce schéma encore et toujours.
Vous avez franchement besoin que des personnes concernées viennent vous gueuler dessus pour ouvrir un bouquin ? Regarder les réseau sociaux ou ouvrir YouTube ? Apprendre en collectif c’est une chose, c’est important. Mais responsabilisez-vous aussi individuellement (ça permet aussi de saisir le sujet avec un collectif qui ne se bougerait pas sur la question par exemple).
Un biais classique que représente tout groupe de personnes, institué en tant que collectif ou non, c’est de diluer la responsabilité au point que finalement, personne ne se retrouve responsable de quoi que se soit. Et c’est ce qu’il se passe bien souvent dans le milieu militant et ailleurs vis à vis de ce sujet (et c’est pareil au travail, dans les groupe d’ami.e.x, dans les rédactions journalistiques, le monde du sport etc.).
Si personne ne décide d’aborder le sujet, le groupe lui même ne va que très rarement travailler un sujet qui lui est inconfortable. Et dans le milieu militant écologique, majoritairement blanc en métropole, le sujet de la race est un sujet inconfortable.
Mais remettons les choses au clair. Vous ne pouvez pas vous cacher derrière le slogan « Rien sans nous sinon c’est contre nous » pour ne pas vous informer, ni informer vos copaines qui bénéficient de la blanchité. J’ai trop entendu en tant que personne racisée qui traîne dans les dit milieux militants, que des potes se sentaient pas légitime d’aborder les enjeux raciaux. « parce que je m’y connais pas assez » ou « parce que je suis pas légitime » ou « parce que j’ai peur de dire de la merde ». Si tu as peur de dire de la merde : lis, renseigne-toi, écoute et discute avec des personnes concernées.
Sache que tu utilises ton privilège de personne blanche quand tu décides de la fermer pour éviter un inconfort quand tes potes blanc.hes disent de la merde ou font de la merde. Et l’inconfort, ce n’est pas une question de légitimité. C’est préférer sa position de distance, celle-là même qui nous oblige nous, tout le temps à user notre énergie auprès de personnes qui nous font pourtant violence. Ce n’est pas par peur d’être illégitime mais parce que tu préfères t’éviter l’inconfort d’un conflit ou d’une gêne avec taon pote (ou même parfois avec des inconnu.es).
Aux personnes blanches, moi y compris.
Nous personnes blanches faisons parties du problème.
Dans nos milieux, de gauche, plus moins radicale, autonome, on se déclare, avec assez de facilité, comme des personnes antiracistes. Nous le sommes, pour la plupart, en tout cas nous ne voulons pas être racistes, je le crois. Mais cela n’empêche pas que nous ne sommes pas totalement antiracistes, que ce soit en actes ou en paroles. Dans nos comportements, qu’ils soient conscients ou non, dans nos paroles, nous avons des biais et il est temps que nous nous y intéressions davantage.
On passe notre temps à se demander pourquoi nous sommes constamment entre nous, sans réellement regarder en face quels sont nos angles morts. Que connaissons-nous réellement de nos adelphes racisés ? D’elleux en tant que personne ? De leurs histoires personnelles, familiales ? De l’histoire du colonialisme blanc et de ses dégâts sur elleux ? De l’impact et des répercussions sur le monde actuel ?
Collectivement on est bien capable de cibler qu’il y a un problème et pourtant, on ne fait rien ou pas grand-chose de plus que de poser la question : « pourquoi on est qu’entre blanc.hes ? Comment on fait venir des personnes racisées ? ». A ces interrogations je vois plusieurs problèmes qui engagent à la fois l’individu et le collectif.
Individuellement on se repose sur le collectif pour faire le travail de réflexion et d’action. On délègue et on délaye la responsabilité alors qu’on sait parfaitement que le collectif est fait d’individus et que si l’individu ne prend pas en charge sa propre responsabilité alors le collectif ne pourra rien. Vous imaginez si tout le monde rejette la possibilité d’action sur le collectif ? On irait juste droit dans le mur. Apprendre et agir en collectif c’est motivant, c’est plein de bonnes choses qui se passent, ça a quelque chose de magique. Mais ça ne fonctionne que si chacun.e met la main à la pâte. On ne pourra pas absorber toute la théorie nécessaire et la parole des personnes racisées uniquement par le biais du collectif. A nous de prendre la charge d’ouvrir des livres écrits par des personnes concernées, qui parlent de leurs vécus, de leurs histoires. Si on lit déjà ce n’est pas compliqué de revoir un peu le panel d’auteurices qu’on lit, et on sait que certain.es on déjà fait ce pas en introduisant plus de personnes issues de minorités de genre dans leurs lectures. Et si on ne lit pas, ce n’est pas un problème : il y a des quantités infinies de podcasts, de sites internet, de vidéos, de films, de pièces de théâtre, conférences et bien d’autres formats qui existent et qui sont accessibles. Et surtout on peut écouter attentivement nos adelphes racisés qui luttent sur les mêmes sujets que nous, mais qui ont un autre prisme à faire entendre.
Notre devoir réside aussi dans le fait de transmettre ce que l’on aura absorbé à nos camarades blanc.hes dans les espaces où les personnes racisées n’ont pas encore la place ou l’envie de porter la voix, parce que c’est trop de violences que d’être avec nous. De partager ensemble ce que l’on aura appris de ces nouveaux témoignages, pour nourrir le collectif et pour lutter contre nos biais racistes.
Les ressources théoriques et certains témoignages sont accessibles, mais les personnes et collectifs de personnes racisées aussi. Parce qu’en vérité on a aussi besoin de créer des liens solides, d’échanges, de se parler et de valoriser les récits des personnes racisées qui luttent. Si on souhaite réellement lutter ensemble il nous faut écouter attentivement. Pouvoir laisser de la place aux ressentis, aux ressentiments envers nous personnes blanches et nos privilèges sur lesquels nous n’ouvrons pas toujours assez grands les yeux et enfin arrêter de négocier leurs réalités.
On a tout à notre portée pour avancer dans une direction qui améliorait la vie de toustes.
Sur la seconde question de « faire (re)venir des personnes racisées » au sein de collectifs très blancs, c’est une phrase déjà entendue à plusieurs endroits et elle me semble bien maladroite, à minima, car elle sous tend une idée de quota, de tokenisation (voir partie Aux personnes blanches qui me font violence). La question se situe plutôt du côté du « pourquoi les personnes racisées sont absentes de nos collectifs ? Sur quels points spécifiques ont leur fait violence ? Qu’est-ce qui les rend réticentes à nous rejoindre ? ». Pour essayer de répondre à cela je ne vois pas comment on peut éviter de se confronter directement à la réalité en posant les questions aux personnes racisées de notre entourage qui pourraient être dans ces collectifs ou aux collectifs de personnes racisées qui œuvrent dans les même luttes.
Je pense que c’est un problème qu’en 2025, il faille qu’un groupe de personnes concernées doivent ouvrir leurs gueules pour que nous personnes qui nous targuons d’être antiracistes ouvrons les yeux pour essayer de changer. Et vu la tournure que le monde occidental prend, va falloir être un paquet de blanc.hes à leur côté.
Notre colère n’est pas un cadeau.
Dans le communiqué qui a fait suite à l’intervention des personnes racisées lors de la clôture du festival les Résistantes, je n’ai pas pu m’empêcher de tiquer sur le terme « cadeau ». Un terme qui soit disant tire sa légitimité a être repris par les organisateurices car, je cite : « Il va nous falloir maintenant collectivement se montrer à la hauteur du cadeau qu’est cette intervention, un terme qui a été posé par le groupe intervenu dimanche et que nous recevons comme tel. »
Que les choses soient claires : notre colère, notre indignation, sont suscitées par la violence que vous perpétuez en tant que collectif blanc. Et je l’élargie à l’ensemble des collectifs militants organisés par des blanc.hes et donc majoritairement blancs.
Nous ne vous faisons pas un cadeau en prenant la parole. Nous vous mettons sous le nez votre merde, composée de comportements racistes et coloniaux. Et pourtant, vous arrivez quand même à vous l’appropriez comme un cadeau ? Moi, j’en est marre de vous faire des cadeaux.
Si ça en est un, celui-ci n’est pas bienveillant. Il est une colère dirigée et légitime. Partout et tout le temps, on vous fait « des cadeaux ». On vous ouvre les portes de discussions, d’échanges. On vous partage des ressources. Et simplement, on reste là malgré tout pour discuter avec vous de « vos luttes » dont ont est pourtant exclu.es.
De mon coté, je n’ai plus envie de vous en faire des cadeaux et je ne vous en ferais plus. Je préférerai que ma colère, vous la receviez comme ce qu’elle est. De la colère brute avec tout l’intérêt que la reconnaître comme tel peut amener : à minima de la discussion, de l’écoute et pourquoi pas de la remise en question de vos positionnements en tant personnes blanches.
La communication entre personnes blanches, c’est déjà un gros problème dans les espaces militants (et ailleurs). J’ai remarqué qu’il y a de plus en plus la question du care [2] / du soin qui est apparue. Du soin physique et plus ou moins dans l’urgence, avec le déploiement des médics en manifs par exemple, mais aussi des initiatives de partager « les bonnes pratiques » en manif (masque / lunette / malox etc). C’est même devenu une spécialisation de certain.e sur le terrain de la lutte en direct. Puis est venu, un peu après, la question du soin « psychique » avec l’apparition du terme de « burn out militant » ou du traumatisme que peuvent engendrer les situations de luttes par exemple. Bref, la prise de conscience collective que la répression n’est pas que physique et que le soin, va au-delà du soin du corps.
Le care ou le soin prend de nombreuses formes. Dans un espace collectif, lorsqu’on voit se dessiner une dynamique de spécialisation autour de certains actes du quotidien (tel que le ménage, la cuisine) et que cette organisation se cristallise sur quelques personnes, on peut soit y voir une pratique organisée du care comme la mise en place d’une dynamique (souvent genrée mais aussi racisée : qui c’est qui nettoie vos poubelle ??) rigide et oppressante pour les personnes qui se retrouvent à ces tâches. Le care est un terme devenu parapluie où qui veut y met ce qu’il veut. Pourtant, comme bien d’autres choses, la notion de soin s’est construite dans la pratique au sein des communautés marginalisées (queer et/ou racisées). Ce terme vient alors nommer cette attention particulière portée à l’autre comme ami.e.x, proche, camarade de galère. C’était une nécessité d’autonomie et de soin réel que ces personnes portaient, et portent encore, entre elles. C’est donc un concept, une pratique qui a une histoire et cette histoire elle n’est pas celle d’une communauté blanche, valide et normative.
Alors aujourd’hui, ce concept s’exporte un peu partout : ont voit se monter « des tentes soins » dans les festivals comme au Résistantes, ou des groupes de personnes qui travaillent sur ces question dans les orgas militantes ou associatives. Parfois, pour certain.e, prendre soin est devenu synonyme de « créer une bonne ambiance » ou mettre des choses en place pour « favoriser le bien-être ». (je me demande où est passée la dimension politique dans tout ça). Mais jamais je n’ai entendu la question du soin, portée par des personnes blanches, nous inclure en tant que personnes racisées, ni tenter de s’articuler avec les enjeux de nos vécus et de la violence qu’on reçoit. Parce qu’en fait, malgré vos démarches de « soin » VOUS N’ÊTES PAS FICHU.ES DE NOUS ÉCOUTER MÊME QUAND ON VOUS PARLE. Et c’est épuisant, fatiguant.
Bref, ici ça part d’un ressenti qui fait mal et plus le temps passe, plus tout ça se cumule. Parce que dans la réalité, moi je vois pas tant de choses qui bougent. Il y aurait encore plein de choses à dire (par exemple la question de l’appropriation culturelle : gros niveau aux Résistantes notamment avec la question des chapiteaux à l’effigie des personnes racisées ayant menées des luttes, mais on pourrait aussi questionner la forme de certains chapiteaux utilisés qui sont clairement issus de cultures autochtones non occidentales, mais ça s’applique à bien d’autres festivals militants.). Et c’est pas faute de prendre la parole depuis longtemps. Puis peut être que ailleurs, ça bouge et que les réalités sont pas partout pareil vous me direz. Mais c’est ma réalité à moi, en tant que personne racisée et je sais qu’elle est partagée et qu’elle fait écho aux vécus de nombreuxse autres adelphes racisé.es. Alors bougez vous le cul et ouvrez un peu vos oreilles quand on vous parle et décentrez vous 5 minute de votre position de blanch.e privilégié.e. Ça fera du bien à tout le monde.
Ressources
Dans un soucis de pluralité, voici quelques ressources qui ne figuraient pas toutes dans celles déjà proposées par Reporterre et Les Résistantes.
- Guadeloupe mai 67, massacrer et laisser mourir / E. Dorlin (dir.) avec J-P. Sainton et M. Rigouste (Essai historique)
- Deux seconde d’air qui brûle / D. Diallo (Roman)
- Un féminisme décolonial / F. Vergès (Essai politique)
- Gagner le monde / Z. Ali, S. Federici, V. Gago, R. Salla Dieng, L. Olufemi, D. Ribeiro, F. Vergès, S. Valencia (recueil d’essai féminisme du monde entier)
- La charge raciale / D. Dibondo (essai) et aussi son interview
- L’art de perdre / A. Zeniter (roman)
- Retour à Harlem / C. McKay (roman)
- Une lutte sans trêves / A. Davis (recueil de discours)
- Rendre les coups / S. Derkaoui (essai politique)
- Suites décoloniales, s’enfuir de la plantation / O. Marboeuf (essai politique)
- Feu au CRA / (témoignages)
- Nouveau départ / M. Ayim (récit autobiographique)
- 10 questions sur les féminismes noirs – Et maintenant le pouvoir / F. Noël (essais)
- La parole aux négresses / A. Thiam (essai)
- Le visage de pierre / W. Gardner Smith (fiction autobiographique)
- La menthe sauvage / M. Kenzi (roman autobiographique)
- Brochure Antiracisme pour les écologistes, le silence ne doit plus être une option / J. Didier, Mycelium.
- La nature est un champ de bataille (disponible en pdf libre sur internet) / R. Keucheyan (essai politique).
- La prochaine fois, le Feu / J. Baldwin (essai, recueil)
- Se défendre / E. Dorlin (Théorie politique)
- La petite dernière / F. Daas (Roman autobiographique)
- Le feu qui craque / Collectif Cases Rebelles (recueil)
- Récitatif / T. Morrisson (nouvelle)
- Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage /M. Angelou (roman autobiographique)
- Voracisme / N. Kayser-Bril (essai politique)
- Petit Pays / G. Faye (roman autobiographique)
- Moi Tituba, sorcière noir de Salem / M. Condé (roman)
Voir aussi, les ressources des Résistantes
Ressources de Reporterre en fin d’article
L’illustration est de Roger Peet et provient du site https://justseeds.org