Inolya encore ciblé suite aux expulsions de squats

Lu sur squat.net le 31 octobre.
Un véhicule sérigraphié d’Inolya a été dégradé dans la nuit de mercredi à jeudi suite à l’expulsion du squat du 15 rond-point de l’Orne.

Le mardi 29 octobre, la police a procédé à l’expulsion du squat du 15 rond-point de l’Orne, une barre d’immeuble propriété du bailleur Inolya, occupée depuis juin 2023 par une quarantaine de personnes exilées.
Le bailleur Inolya a déjà fait expulser plusieurs squats cette année en s’appuyant sur le durcissement des lois anti-squat et la complicité de la préfecture. Bien que le bailleur dispose de milliers de logements (et que certains sont vacants), il décide de mener une politique agressive envers les squats et ses habitant⸱e⸱s, à Caen comme à Lisieux.

Pour cette raison, ses locaux ont déjà été ciblés par des tags au mois de juillet dernier.

Depuis l’expulsion du 15 rond-point de l’Orne, les habitant⸱e⸱s expulsé⸱e⸱s et leurs soutiens se mobilisent, parce que cette expulsion, réalisée quelques jours seulement avant la trêve hivernale, met plusieurs familles à la rue. Le jour de l’expulsion (mardi), un centre commercial a été occupé. Le lendemain, les locaux d’Inolya sont envahis, puis la médiathèque municipale. Des actions à chaque fois réprimées par la police.
Mercredi, il y a eu aussi l’expulsion du squat du chemin de Rocques à Lisieux, ouvert au début du mois d’octobre pour héberger une quarantaine de personnes exilées. Encore une expulsion quelques jours avant la trêve, permise par la loi Kasbarian-Bergé et les ordres de la préfecture.

Tout ça fout la rage.

Pendant que des centaines de personnes sont contraintes de vivre dans la rue et la précarité, des administrations, des entreprises, des organismes d’État et des riches propriétaires possèdent, 5, 20, 100 lieux vides qui pourraient être utilisés TOUT DE SUITE.

Alors, dans la nuit de mercredi à jeudi, un véhicule utilitaire sérigraphié d’Inolya a été tagué « STOP EXPULSIONS » et ses vitres ont été pétées.

Solidarité avec toutes les personnes expulsées !
Solidarité avec les squatteurs et les squatteuses !
Solidarité avec celles et ceux qui subissent la répression !

(Mise-à-jour du 31 octobre : une ancienne maison de retraite de Cambremer serait maintenant squattée par une trentaine de personnes.)

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