Depuis peu, l’ancien site de la SMN à Colombelles (à côté de Caen) fait parler de lui car le projet de tourisme de mémoire « Normandy Memory », anciennement envisagé à Carentan et charrié par ses opposant.e.s sous le nom « D-day Land », doit y prendre place. Un projet voisin, lui, existe déjà, et a des répercussions sans doute davantage désastreuses : il s’agit du campus technologique « Effiscience ». J’ai voulu documenter la composition du campus Effiscience, un haut lieu de l’économie capitaliste où se trouvent un grand nombre d’entreprises et d’organisations délétères. Cet espace de 57 hectares, qui naît du projet de reconversion de la SMN avec le site voisin « Normandial », a été aménagé par Normandie Aménagement pour une trentaine de millions d’euros et accueille une centaine d’entreprises et d’organisations. Il regroupe deux « pôles de compétitivité »* et plusieurs organisations qui mettent en œuvre le dirigisme économique des grands industriels et des pouvoirs publics à l’ensemble des activités économiques légales de la région. Il regroupe également une multitude d’entreprises numériques plus ou moins grandes dont les répercussions ont autant à voir avec la numérisation des activités de la vie quotidienne qu’avec l’innovation en matière militaire, alimentant les guerres actuelles, comme à Gaza, et sans doute à venir. Bien que non exhaustive, j’ai essayé de décrire ici les entreprises et organisations les plus délétères de ce campus.
*Initiés en 2004, les pôles de compétitivité sont des accréditations publiques censées favoriser l’innovation, la croissance et l’emploi, autrement dit à favoriser le développement de l’économie capitaliste. En retour, pour les pouvoirs publics, il s’agit ainsi de favoriser leur implantation en dégageant du foncier et en facilitant leur construction, les transports et leur alimentation énergétique en fonction des besoins du pôle. Les pôles de compétitivité sont des regroupements d’entreprises petites et grandes, de laboratoires de recherche et d’établissements de formation sur une thématique ciblée et dans un territoire (au sens économique) identifié, et sont soutenus par les pouvoirs publics régionaux et nationaux. Il s’agit ainsi d’inciter à des projets collaboratifs entre ces diverses organisations en matières de recherche et développement (R&D). Il est aussi question de promouvoir les services et produits de ces entreprises au sein de ces pôles de compétitivité dans le marché actuel et de favoriser stratégiquement la transformation de ces marchés en fonction. En cela, les pôles de compétitivité envisagent un ancrage territorial et exercent une force de monopole ou de transformation particulière sur les marchés. Dans toute la Basse-Normandie, les deux seuls « pôles de compétitivité », le pôle TES et Hippolia, se trouvent à Effiscience à Colombelles.
Dirigisme économique :
Agence de développement pour la Normandie (2 esplanade Anton Philips)
Créée par la Région Normandie en 2016, présidée par Hervé Morin (Président de la Région Normandie) et pilotée par un conseil d’administration mêlant douze personnalités qui dirigent des administrations et industries importantes dans le territoire et quatorze élus régionaux, cette agence est « le guichet unique en matière de développement économique et d’aides individuelles ou collectives aux entreprises normandes ». Elle oriente les entreprises par du conseil pour « formaliser leur projet » et « identifier les solutions financières dont elles peuvent bénéficier ». Elle participe également à orienter « la stratégie » des filières régionales « d’excellence » avec ses partenaires territoriaux. Les « filières stratégiques » qu’elle met en avant sont l’« aéronautique, spatial, défense et sécurité », l’« agroalimentaire », l’« automobile », la « Chimie pharmacie cosmétique », la « Construction », l’« Énergie », la « Filière équine », la « Logistique », le « Maritime », le « Numérique », les « Savoir faire d’excellence » et la « Sous-traitance industrielle ». Cette agence tente ainsi de piloter le développement économique dans le territoire, avec ses partenaires qui se rejoignent sur des fréquentations communes ou principes communs, en amont (par la dimension de « stratégie » des filières) comme en aval (comme le conseil aux entreprises et de financements proposés par ces mêmes partenaires). Elle agit au nom de la Région Normandie conjointement avec Normandie Participations et Normandie Horizons, qui participe au capital des entreprises choisies et propose des prêts participatifs, pour « structurer et compléter l’offre de financement aux entreprises du territoire ». Elle est également dotée « d’un directoire consultatif constitué uniquement de chefs d’entreprise qui jouent le rôle de think tank de l’agence ».
ANEA, association normande des entreprises alimentaires (2 esplanade Anton Philips)
Cette association, « née de la volonté des responsables politiques et industriels régionaux », entend favoriser le développement et de la compétitivité des entreprises du secteur agro-alimentaire, de les orienter vers des financements publics et des collectivités, et se faire l’« interlocuteur » d’« industriels identifiés ». Il s’agit donc de favoriser les stratégies de développement propres aux gros industriels et des pouvoirs publics et de subordonner le développement et la compétitivité des plus petites entreprises à celles-ci. Elle regroupe 130 adhérents.
Pôle TES (8 rue Leopold Sédar Senghor)
Le pôle TES est un « pôle de compétivité » normand, présent également à Le Havre et à Rouen mais dont le siège social est à Colombelles, qui regroupe 150 adhérents. Elle regroupe des partenaires territoriaux autour de projets territoriaux en termes d’innovation en haute technologie dans plusieurs domaines. Elle imagine et co-conçoit ses projets en fonction d’un triptyque « sécurité / interopérabilité / fiabilité » et ceux-ci sont censés générer « progrès, chiffre d’affaires, emplois et valorisation du territoire ». La plupart des projets consistent à numériser des services et des activités liées au tourisme, à la santé, à l’agriculture, au handicap, à la culture, au commerce, aux administrations, aux communications…
Pôle Hippolia (2 rue Leopold Sédar Senghor)
Le pôle Hippolia, dont le siège est basé à Colombelles, est une association agrée « pôle de compétitivité » par l’État, unique pour la filière équine, afin de la positionner « comme leader mondial en innovation », entre filière agricole et filière sportive. Il est composé d’un Conseil d’Administration et d’un Bureau représentatifs de la filière, d’un Comité d’Experts Labellisation indépendant et d’une équipe opérationnelle et regroupe des créateurs d’entreprises, des startups, des TPE, PME et grands groupes, mais aussi des équipes de recherche, des établissements de formation et des institutions. Il s’agit bien de faire de cette filière une politique économique rentable selon les « besoins » d’un marché et les « impressions » de potentiels futurs clients et des actuels consommateurs. En termes d’innovation, Hippolia organise un Prix « VILLAGE DES START UPS » pour récompenser les petites entreprises qui s’ancrent dans les stratégies générales et permettent réciproquement par ce prix de « développer son business » ; un espace « Capsule Innovation » à Bordeaux et Angers pour présenter les dernières innovations de la filière ; et l’organisation d’un salon dédié aux professionnels de la filière équine « Normandy Horse Meet’Up » avec le conseil des Chevaux de Normandie et le label EquuRES à Deauville ; ainsi qu’un espace « France Hippolia » dans des salons internationaux. Par leur accompagnement de projets, il s’agit de passer « De l’idée au produit/service ». Les budgets de ses plus de 180 projets se comptent à plus de 80 millions d’euros.
Label EquuRES (8 rue Leopold Sédar Senghor)
Développé par le Conseil des Chevaux de Normandie, le label « EquuRES » est le seul reconnu par le ministère de l’Agriculture dans le secteur équin à propos de qualité environnemental et de respect du bien être animal.
CLARA (5 esplanade Anton Philips)
Créée en région parisienne, CLARA a installé en 2012 son siège social à Effiscience et est spécialisée dans la numérisation de « portefeuilles d’affaires » et dans la gestion de la relation client dans les secteurs de l’informatique et des télécommunications. Elle est prestataire des principales organisations du marché, comme Symantec, Kaspersky, IBM, Prosodie ou Google. Elle propose également à ses clients (ce type d’entreprises) « l’exploitation d’une application de gestion des relations clients (CRM) » à propos de 50000 contacts dans 15000 entreprises majeures. Elle produit un chiffre d’affaires de plus d’un million d’euros.
France Travail (4 rue Léopold Sédar Senghor)
Étant donné que cette filiale de France Travail (anciennement Pôle Emploi), n’accueille pas de bénéficiaire, il est possible qu’il est surtout dévoué à des activités administratives.
Industrialisation nucléaire / militaire :
Safran Data Systems (5 esplanade Anton Philips)
Safran est une grande entreprise d’armement française qui fournit de la technologie pour les guerres actuelles, et prépare celles du futur, comme elle l’a fait pour d’autres auparavant. Elle collabore notamment avec la firme israélienne Elbit pour concevoir des drones de guerre qui bombardent les populations habitant et fuyant Gaza actuellement. Issu de l’une des plus vieilles organisations de recherche en aéronautique, Zodiac, elle est progressivement commandé par l’armée française et rachetée dans les années 1990 par Safran. Elle devient sa filiale Safran Data Systems qui se spécialise dans « la télémesure, la communication et la surveillance de l’espace » et serait en « pleine croissance » depuis « la course à la reconquête et à la surveillance de l’espace » accélérée par la crise sanitaire du Covid-19. Le site de Colombelles, actif avec ceux de l’aérodrome d’Arcachon Villemarie et du siège social aux Ulis à Courtaboeuf, créé en 2016 et dirigé par Sandrine Patin et Léopold Tordeux, est le plus récent et s’inscrit dans cette nouvelle perspective consistant à favoriser les activités et capacités numérisables de la guerre. À Colombelles, Safran Data Systems innove pour des équipements, formations, instrumentations et de la télémesure pour des essais au sol et en vol pour des équipements de toutes sortes dont les activités ont des finalités militaires. Il s’agit par exemple, par le calcul de données, de pouvoir diriger un engin volant dans des environnements exigeants ou de calculer des distances sur le sol depuis des satellites dans l’espace. Implanté ailleurs en Europe et en Amérique du Sud, Safran Data Systems est leader mondial de ces domaines et vend ces technologies à plusieurs grandes entreprises d’armement. Bien que revendiquant des valeurs d’humilité et la mixité entre les sexes, on peut imaginer comment la technologie vendue par Safran Data Systems peut servir à décimer des populations, comme actuellement à Gaza.
Nucleopolis (2 esplanade Anton Philips)
Pôle normand créée en 2010 composé de plus 90 adhérents regroupant des organismes de recherche et de formation renommés (GANIL, CEA, CNRS, ENSICAEN, Université de Caen…), de grands industriels (AREVA, EDF, GDF-SUEZ et DCNS) et un tissu de PME performantes liés à l’industrie nucléaire dans la région. Nucleopolis amorce également des projets comme Orano Med (qui participe notamment à expérimenter la radio-immunothérapie avec du plomb 212 pour soigner des cancers), SPIRAL2 (accélérateur de particules) et ARCHADE (recherche en hadronthérapie pour soigner des cancers à partir d’ions). Son action consiste à favoriser cette filière économique et l’emploi dans ce secteur.
Probent Technology (1 esplanade Anton Philips) :
Suite à la reprise en septembre 2018 de l’entreprise NSB (entreprise de chaudronnerie et de tuyauterie alors en liquidation judiciaire) par trois nouveaux dirigeants (Sébastien Cuquemelle, Ludovic Letouzé et Philippe Le Rossignol), la structure de mécanique de précision NSB – Probent se développe rapidement, réalise des millions d’euros de chiffre d’affaires, et étend ses activités (par le rachat d’entreprises déjà existantes parfois) à Bayeux, Colombelles et même à Sydney. Elle produit le plus souvent pour Naval Group (Armateur maritime militaire) et EDF (Électricité de France). Parmi ses réalisations, elle a participé à la réalisation d’éoliennes maritimes près de Cherbourg, de la salle de commande de l’EPR (réacteur nucléaire par pressurisation) de Flamanville et de tuyauteurs nucléaires, ou encore pour un sous-marin nouvelle génération de Naval Group. À Colombelles, son activité consisterait surtout en de l’innovation dans le domaine de l’industrie électronique et est financée notamment dans le cadre du plan France Relance.
Sotraban (8 rue Leopold Sédar Senghor)
Sotraban est un groupement (cluster) de sous-traitants industriels normands. Il s’agit pour des grandes entreprises, en tant que « donneurs d’ordre », de commander à des « preneurs d’ordres » « plusieurs opérations de conception, d’élaboration, de fabrication, de mise en œuvre ou de maintenance d’un produit ». Fédérant 90 entreprises en Haute et Basse-Normandie, ses activités concernent la « métallurgie, plasturgie, électronique, traitement de surfaces, impression 3D ». Ce cluster est référencé dans l’annuaire du NAE Normandie qui rassemble des entreprises normandes qui produisent dans les filières de l’aérospatial, de la défense et de la sécurité. Ils organisent des « salons, relations donneurs d’ordres, journées business entre adhérents, formations et webinairs, projets collaboratifs de mutualisation, relations adhérents et convivialité » pour favoriser ces industries. Le tout nouveau président de Sotraban est Yannick Lebrec.
NXP Semiconductors (1 esplanade Anton Philips) :
Cette grande entreprise productrice de semi-conducteurs et de composants électronique de ce genre est issue d’une scission de la filiale spécialisée de Philips en matière de semi-conducteurs. Étonnamment, c’est à Colombelles qu’elle est principalement installée en France. Ses activités concernent tout autant des semi-conducteurs pour des micro-ondes que pour des appareils de la filière aérospatiale.
Eff’Innov Technologies (2 esplanade Anton Philips)
Cette entreprise est spécialisée dans la recherche et développement en électronique, plus spécifiquement dans le logiciel embarqué et des applications mobiles. Elle identifie selon le cours du marché les rythmes et aide les entreprises à tenir ces rythmes en termes d’innovation. Ses services concernent les secteurs médicaux, les technologies sans contact, les objets connectés, la domotique, les systèmes audio-vidéo et les industriels. Parmi ses clients, des grandes entreprises de télécommunication et d’électronique (Orange, Nokia, Seb, Bosch,…) ou d’autres présentes également à Effiscience comme l’entreprise de semi-conducteurs NXP et la firme d’armement aérospatial Safran.
Telit Wireless Solution (5 esplanade Anton Philips) :
Filiale de Telit Communications PLC, Telit Wireless Solution est le troisième fournisseur mondial de M2M (machine to machine), permettant les interactions entre diverses machines sans intervention humaine et programmées selon des fonctions de contrôle. Il s’agit par exemple de l’eCall dans l’automobile, les appels d’urgence si accident de voiture mais les domaines d’application de ces technologies est bien plus large. En juillet 2022, Telit gère les activités liées à l’« internet des objets » de Thalès, la grande entreprise d’armement aérospatial française, pour qu’elle se concentre sur ses domaines industriels principaux. À Colombelles, il s’agit de recherche et développement.
Atos and bull technologies (5 esplanade Anton Philips)
Atos était récemment une entreprise française qui a atteint le CAC40 avant de chuter dans la bourse et d’être démantelée puis rachetée par Bull. Aujourd’hui, ses activités sont liées aux données informatiques (big data), à la cybersécurité, et à l’administration de ces données par un réseau sur plusieurs secteurs (cloud). Ses activités concernent autant la santé que la défense, l’automobile que l’aéronautique.
Nextmove (8 rue Léopold Sédar Senghor)
NextMove est un « pôle de compétitivité » dont le siège social est à Rouen, qui regroupe des industriels, fournisseurs de services, collectivités, entrepreneurs, chercheurs, académiques et institutions en matière de mobilité, normands et franciliens censé incarné la « Mobility Valley » dans la vallée de la Seine et vendre des innovations à l’international. Actif depuis 2006, NextMove fédère plus de 500 organisations dans le domaine de l’automobile et des mobilités. Son objectif est d’« assurer et de pérenniser la production de l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur l’automobile et des nouvelles mobilités en France ». Il s’agit de décarbonner les mobilités dans les métropoles comme dans les territoires ruraux et dans des filières complémentaires : « numérique, énergie, aéronautique, logistique, smart city ». 5 axes technologiques sont pris en compte : « Chaînes de traction et gestion de l’énergie », « Matériaux, confort et environnements », « Excellence industrielle et opérationnelle », « Solutions de mobilité intelligente », « Sécurité des usages de la Route ».
Numérisation des activités sociales :
Agri’Up (8 rue Leopold Sedar Senghor)
Créée en 2016 par le partenariat entre le Pôle TES, Agrial, le Crédit Agricole Normandie et Réseau Grandeur Nature, Agri’Up est un programme qui entend accompagner des entreprises (start-ups) en « agriculture connectée ». Des expérimentations sont faites par le biais de deux structures : la ferme expérimentale de la Blanche-Maison (50) mise en place par la Chambre d’Agriculture de Normandie et le Réseau Grandeur Nature lancée par le groupe Agrial qui compte des partenaires dans tout le grand-ouest. Avec les coupures de câbles d’alimentation suite aux intempéries des derniers mois, on peut imaginer à quels désastres peuvent mener une dépendance à ce type d’infrastructure numérique en terme d’agriculture.
Idlabs (8 rue Leopold Sédar Senghor) :
Idlabs est une entreprise locale de conseil pour la transformation digitale des entreprises, pour que la plupart de leurs charges et activités deviennent numériques. Il s’agit également d’orienter les relations autour d’une organisation sur un espace numérique : « développer votre visibilité sur internet, mettre en place des outils collaboratifs pour vos équipes, générer du trafic sur votre site web ou e-commerce et vos points de vente, changer votre business model, définir une stratégie clients omnicanal, améliorer le SEO (référencement naturel), créer et animer une communauté de
fans ou de clients.... ».
Limengo (8 rue Leopold Sedar Senghor)
Soutenue par BPI France, la Région et le Fonds Européen de développement régional, Limengo est une entreprise qui innove dans le domaine de la santé. Il s’agit de penser des solutions numériques de planning pour les professionnels de la santé, anticipant leurs besoins et leur présupposant des solutions adaptées. Il s’agit également de favoriser le « développement rapide des soins à domicile (HAD, SSIAD…) » dans une complète planification et de rendre « le recours à l’IA (Intelligence Artificielle) indispensable ».
Elitt (8 rue Leopold Sedar Senghor)
Elitt est un laboratoire spécialisé « dans les transactions électroniques sécurisées qui propose des services d’évaluation, d’audits, de formation et de conseil ». Il s’agit de permettre le fonctionnement numérisé des transactions électroniques : cartes, mobiles, objets connectés, terminaux, automates, documents d’identité, etc. Les domaines concernés sont les paiements, le transport public, la santé et l’identité.
En désignant ces infrastructures et en discutant de leurs activités, j’ai espoir que d’autres reconnaissent leur caractère désastreux et que des actions de toutes sortes aient lieu. Dans un contexte où les manifestations massives sont méprisées par les décisionnaires politiques, où les grèves sont de plus en plus rendues difficiles par la plateformisation et la numérisation des conditions de travail, il me semble nécessaire de désigner et d’agir dans les endroits les plus importants pour l’économie capitaliste afin d’arrêter les activités désastreuses qui dégradent nos vies et contraignent notre quotidien. Libre à celles et ceux qui se reconnaissent dans cette perspective de partager leurs propres recherches ainsi que des ressources pour dénoncer, contester et mettre à l’arrêt ces activités !
